Dans le monde de la restauration rapide, on a de l’humour ! Apparemment, aux États-Unis, avoir une haleine de poulet frit avec un dentifrice bien épicé, c’est tendance. Et pour KFC, mettre un peu de croustillant dans son hygiène bucco-dentaire, c’est une aubaine pour transformer un poisson d’avril en joli coup de marketing ! Les fans se sont rués dessus, les stocks sont déjà épuisés. (Il faudra mentionner de ne pas manger le dentifrice ni le tube, on ne sait jamais).
C’est l’histoire d’un poisson d’avril… qui n’en devient plus un. Sinon, d’une blague qui devient donc réalité. Celle de KFC qui propose de ne plus seulement mordre dans ses tenders de poulet croustillants, mais de savourer leur goût au moment de se brosser les dents. Bref, d’en avoir l’haleine.
Voilà le genre de publication qu’il faut lire deux fois pour être sûr d’avoir bien compris. D’abord, on découvre l’information, et puis, ensuite, on repasse à la lecture, histoire d’être sûr d’avoir bien saisi. On finit par vérifier la date : non, ce n’est plus le 1er avril. Ce n’est donc pas une blague. KFC a bel et bien décidé de commercialiser aux États-Unis un dentifrice qui n’a ni le goût de menthe ni de fraisefraise, mais bien de poulet croustillant, comme ceux qui ont fait sa réputation.
L’entreprise du Kentucky s’est associée à la marque HiSmile, spécialisée dans les produits dentaires, pour développer un dentifrice reproduisant la même recette que la fameuse mixture à base de onze herbes et épices qui nourrit les recettes de KFC.
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Fini les dentifrices goût mentholé ou parfum fraise
D’après l’annonce du géant de la restauration rapide, le dentifrice n’est pas donné, puisqu’il faut compter treize dollars, soit un peu moins de douze euros. Le produit a fait un carton et les stocks sont déjà épuisés via la boutique en ligne. Une brosse à dents électrique, siglée du visage du fameux colonel, accompagne même cette sortie plutôt bien ficelée question marketing.
Et c’est tout à fait cela : une belle opération de communication. À l’origine, il s’agissait bien d’un poissonpoisson d’avril, comme le rappellent conjointement KFC et HiSmile. Et puis finalement, à en croire l’entreprise de fast-food, les consommateurs auraient tellement eu envie de voir cette idée osée se concrétiser, qu’elle l’a fait.
Si le concept peut prêter à sourire (ou à vomir), il n’empêche qu’il illustre parfaitement la manière dont les marques alimentaires ont infiltré les rayons de l’hygiène et de la beauté. De la même façon que Lidl a fait un carton avec ses baskets bleu et jaune, les donuts de Dunkin’ Donuts avaient inspiré une gamme de maquillage chez e.l.f Cosmetics tandis que Dove avait travaillé avec l’enseigne Crumbl CookiesCookies pour un linéaire de gels douche inspirés de l’odeur de cookies.
