Vers la greffe du futur ? Un patient australien survit plus de 100 jours avec un cœur artificiel

paultensor
Lecture en 2 min
À propos des liens affiliés : Sur ce site, certains liens sont affiliés. Cela signifie que si vous cliquez et effectuez un achat, je peux recevoir une petite commission, sans frais supplémentaires pour vous. Je m’engage à recommander uniquement des produits et services que j’ai testés ou qui reflètent des standards de qualité élevés. Ces contributions me permettent de maintenir ce site et de continuer à partager du contenu qui vous est utile. Merci pour votre confiance et votre soutien !

Avec 23 millions de personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque chaque année et moins de 6 000 d’entre elles qui bénéficieront d’une greffe, cette prouesse technologique australienne pourrait révolutionner la vie des patients cardiaques.

Atteint d’une insuffisance cardiaque sévère, un Australien d’une quarantaine d’années a défié les probabilités en quittant l’hôpital avec un cœur artificiel en titanetitane. L’homme a vécu plus de 100 jours avec l’implant avant de recevoir une greffe. Relayée dans la revue Nature, cette première mondiale ouvre de nouvelles perspectives pour les patients en attente d’un donneur.

BiVacor : un cœur artificiel qui repousse les limites de la médecine

Conçu en Australie, l’implant cardiaque total BiVacor utilise une pompe à sang rotative et la lévitation magnétique pour reproduire le flux sanguin naturel d’un cœur sain. Il permet aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque terminale de survivre en attendant une greffe. Cependant, sa duréedurée de fonctionnement, plus de 100 jours dans ce cas précis, reste bien inférieure à celle d’un cœur de donneur, qui peut durer plus de 10 ans.

Pour cette raison, les experts estiment qu’il reste encore « un long chemin à parcourir » avant que cette technologie ne puisse totalement remplacer la transplantationtransplantation cardiaque.

Un premier succès en Australie dans un vaste programme d’innovation cardiaque

L’implant cardiaque utilisé sur ce patient australien s’inscrit dans un programme médical d’envergure : Artificial Heart Frontiers, dirigé par l’Université Monash. Ce programme vise à développer trois dispositifs majeurs pour traiter les formes les plus courantes d’insuffisance cardiaque. Cette intervention est la première d’une série prévue en Australie, marquant ainsi une avancée notable dans la recherche sur les cœurs artificiels.

Partager cet article