SpaceX se prépare à réaliser le huitième vol d’essai de son vaisseau Starship, après l’échec du Starship 7 survenu le 16 janvier dernier. En réponse à cet incident, des modifications ont été apportées pour améliorer la fiabilité de l’étage supérieur, tandis que le Super Heavy a démontré son efficacité lors de sa dernière mission. Ce vol, avec des objectifs ambitieux et des simulations de déploiement de satellites, s’inscrit dans une série d’essais visant à préparer les futures missions du programme Starship, notamment le transfert de carburant en orbite et le retour des deux parties du lanceur sur le site de lancement.
SpaceXSpaceX se prépare pour le huitième vol d’essai de Starship, à peine quelques semaines après l’échec du Starship 7 survenu le 16 janvier. Suite à cet incident, une enquête a été menée pour identifier les causes, et des modifications substantielles ont été mises en œuvre pour renforcer la fiabilité de l’étage supérieur qui a explosé lors de ce vol. En revanche, le Super Heavy, communément appelé « booster », a parfaitement fonctionné et est retourné à son pas de tir, où il a été récupéré par les « chopsticks », des dispositifs agissant comme des étaux, de la tour de lancement Mechazilla.
Un huitième vol d’essai attendu
Cette huitième mission est très similaire à ce qui avait été prévu pour le septième vol. Une tentative de lancement a été annulée au dernier moment dans la nuit de lundi à mardi, après qu’un problème a été identifié sur le lanceur. Le lancement a été reporté à une date qui pourrait être précisée aujourd’hui.
Sans surprise, ce huitième vol suivra la même trajectoire suborbitale que les missions précédentes, avec des objectifs qui n’ont pas été atteints lors de l’essai précédent avec l’étage supérieur. Parmi ces objectifs figurent le premier déploiement de la charge utile de Starship et diverses expériences de rentrée destinées à préparer l’étage supérieur au retour sur le site de lancement pour qu’il soit récupéré. Une manœuvre que SpaceX ne prévoit pas de réaliser avant l’année prochaine. Comme lors des vols précédents, pour cette mission il réalisera un amerrissage contrôlé dans l’océan Indien à la fin de sa mission.
Le vol inclura, le retour et la capture du booster Super Heavy, manœuvre que maîtrise SpaceX après deux récupérations réussies.
Première simulation d’une mission de déploiement de satellites
Au cours de cet essai en vol, Starship déploiera quatre simulateurs de satellites StarlinkStarlink, dont la taille est comparable à celle des futurs satellites Starlink de prochaine génération. Les simulateurs suivront la même trajectoire suborbitale que Starship et devraient se consumer dès leur entrée dans l’atmosphèreatmosphère. De plus, il est prévu de rallumer un moteur Raptor en cours de mission, dans l’espace.
Plusieurs aspects techniques du Starship ont été améliorés, notamment une optimisation des volets avant pour une meilleure résistance thermiquerésistance thermique, tout en simplifiant les mécanismes sous-jacents et les tuilestuiles de protection, une augmentation du volume de propergol de 25 % pour permettre des missions plus longues ainsi qu’une refonte de l’avionique pour plus de redondance et de capacités, ajoutant des capacités et une redondance supplémentaires pour des missions de plus en plus complexes telles que le transfert de propergol et le retour du vaisseau sur le site de lancement.
Pour évaluer les performances thermiques du lanceur, un grand nombre de tuiles a été retirée afin de tester les zones vulnérables du véhicule spatial. Plusieurs options de tuiles métalliques sont considérées, y compris une variante dotée d’un système de refroidissement actif, permettant de tester des matériaux alternatifs pour protéger le Starship lors de la rentrée atmosphérique.
Le profil de rentrée de Starship est spécifiquement conçu pour solliciter les limites structurelles des volets arrière de l’étage supérieur, précisément au moment où la pressionpression dynamique d’entrée atteint son maximum.
