Et si la science rattrapait la fiction ? La saison 2 de The Last of US s’ancre un peu plus dans le réalisme.
La saisonsaison 2 de The Last of Us, diffusée depuis le 14 avril 2025, replonge les spectateurs dans un monde ravagé par une pandémie fongique. Mais cette fois, un détail change la donne : la série est scientifiquement plus crédible que jamais.
Première évolution notable : les infectés ne transmettent plus le champignon via des tentacules, comme dans la première saison, mais par des spores en suspension dans l’air. Une modification scénaristique bien plus réaliste, car de nombreux champignonschampignons pathogènespathogènes chez l’humain, comme Cryptococcus neoformans, responsable de méningites, se propagent justement par inhalationinhalation de spores microscopiques.
The Last of US, Saison 2. Bande-annonce VF Finale (2025). © FilmsActu
L’impact du réchauffement climatique
Autre élément scientifiquement crédible : le rôle du climat. Dans l’univers de la série, le cordyceps, un champignon réel et inoffensif à l’origine, devient dangereux à cause du réchauffement climatiqueréchauffement climatique.
Cela peut sembler tiré par les cheveux, mais les chercheurs confirment que la hausse des températures favorise l’émergenceémergence de champignons capables de résister à la chaleur du corps humain. C’est ce qui rend certaines espècesespèces, comme Coccidioides ou Candida auris, particulièrement préoccupantes aujourd’hui : une étude récente publiée dans la revue Nature montre qu’elles prospèrent dans des conditions qui leur étaient encore hostiles il y a peu.
The Last of Us made Cordyceps famous—but the real fungus might be even creepier. ????
Cordyceps fungi infect insects, hijack their nervous systems, and force them to climb before bursting from their bodies to release spores. With over 750 species, they’ve evolved to target… pic.twitter.com/BVE6NIm1DQ
— Museum of Science (@museumofscience) April 10, 2025
Une fiction qui ne fait que se rapprocher de la réalité
Même si The Last of US puise dans des éléments scientifiques pour nourrir son récit, cette série reste avant tout une fiction. D’abord, l’idée que le cordyceps puisse muter pour infecter les humains relève entièrement de l’imaginaire. Notre température corporelletempérature corporelle agit comme une barrière naturelle pour la majorité des champignons. Et même si certains commencent à s’adapter, aucun ne transforme les personnes en créatures agressives au comportement coordonné.
Ensuite, le fameux « réseau mycélien », qui permettrait aux infectés de communiquer via le sol, reste un joli clin d’œilœil à la biologie végétale, mais sans application humaine connue.
Toutefois, en flirtant avec la réalité scientifique, cette saison 2 nous pousse à imaginer un futur où ces phénomènes, bien que lointains, ne sont pas entièrement impossibles, ce qui rend le récit d’autant plus immersif et intéressant.