L’histoire a été révélée hier par le ministre de la Recherche, Philippe Baptiste, auprès de l’AFP. Un chercheur français dans le domaine du spatial a été refoulé, puis renvoyé des États-Unis pour ses opinions personnelles critiques contre la politique de Donald Trump concernant la recherche.
Selon une source de l’AFP, le chercheur aurait subi un contrôle aléatoire à son arrivée à Houston, au Texas, le 9 mars dernier, où son portable et son ordinateurordinateur ont été fouillés. Des messages privés critiques contre le traitement des scientifiques par l’administration Trump auraient été retrouvés.
On ignore l’identité du chercheur du CNRS, mais il s’agit probablement d’un astrophysicienastrophysicien (ou plus précisément d’un planétologue) qui se rendait à la conférence internationale des sciences lunaires et planétaires à Houston (LPSC), qui s’est tenue du 10 au 14 mars. On sait que plusieurs chercheurs français y ont participé pour présenter leurs travaux à la communauté scientifique.
Trump terrorise les scientifiques
Selon les sources de l’AFP, les messages du chercheur sont considérés par les États-Unis comme « haineux envers Trump et peuvent être qualifiés de terrorisme » ou de « conspiration ». En effet, l’administration Trump ne mâchemâche plus ses mots envers ceux qui sont critiques à son égard. Déjà, dans le programme de la Fondation Heritage qui a écrit le programme de campagne du président, il était proposé une purge de tous les employés fédéraux critiques à l’encontre de Trump et d’Elon Musk. Le licenciement pourrait être basé entre autres sur des messages privés.
Une mesure aussi extrême montre le ton qu’emploie Trump contre la communauté scientifique, tétanisée et terrorisée à l’idée de perdre son emploi ou son budget, y compris à la Nasa.
