ces chiffres vont vous faire revoir votre assiette

paultensor
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En France, près de la moitié de la population serait déjà en surpoids. Une part de plus en plus importante de personnes aurait même atteint le stade de obésité. Et la tendance est la même un peu partout dans le monde. Avec des conséquences dramatiques sur la santé des populations. Les scientifiques alertent les pouvoirs publics sur cette insidieuse pandémie.

Cette année, le hasard du calendrier fait coïncider le Mardi gras avec la Journée mondiale de lutte contre l’obésité. C’est aussi la journée choisie par des scientifiques pour publier l’analyse la plus complète à ce jour de la situation en la matièrematière au niveau mondial. Et les chiffres font froid dans le dosdos. Parce que les chercheurs rapportent d’abord, dans le journal The Lancet, que les taux de surpoids et d’obésité dans le monde ont plus que doublé entre 1990 et 2021.

Le saviez-vous ?

L’étude se base sur l’imparfait indice de masse corporelle (IMC). Il définit, pour les personnes de plus de 18 ans, le surpoids comme correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m² et l’obésité comme correspondant à un IMC de 30 kg/m² ou plus. Pour les personnes de moins de 18 ans, les définitions retenues ici par les scientifiques étaient basées sur les critères différents, ceux de l’International Obesity Task Force.

Résultat : 2,11 milliards d’adultes – des personnes âgées de plus de 25 ans – sont aujourd’hui touchés et 493 millions de jeunes – entre 5 et 24 ans.

De plus en plus de personnes en surpoids ou obèses

Peut-être pire encore, les chercheurs estiment que sans mesures urgentes, environ 60 % des adultes et 30 % des enfants et adolescents devraient être en surpoids ou obèses d’ici 2050. Pire parce que la question n’est en rien esthétique. Vivre avec un surpoids représente bel et bien une menace pour la santé. Le risque de maladies et de décès prématurés est ainsi désormais qualifié de « sans précédent ». D’autant que « les générations plus récentes prennent du poids plus rapidement que les précédentes et que l’obésité survient plus tôt, ce qui augmente le risque de complications telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et de multiples cancers survenant à un plus jeune âge ».

Grâce aux estimations spécifiques à chaque pays publiées par les chercheurs, les gouvernements et les responsables de la santé publique devraient pouvoir identifier les populations prioritaires qui subissent les plus lourdes charges d’obésité et qui nécessitent une intervention et un traitement immédiats. Mais aussi celles qui restent majoritairement en surpoids et qui devraient être principalement ciblées par des stratégies de préventionprévention.

L’heure est à l’action

Huit pays sont principalement touchés : la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil, la Russie, le Mexique, l’Indonésie et l’Égypte. Mais les taux d’obésité montent en flèche, notamment en Afrique subsaharienne. Et d’ici 2050, du côté des jeunes, un obèse sur trois devrait vivre dans seulement deux régions, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient et l’Amérique latine et les Caraïbes. « Ce n’est pas le moment de faire comme si de rien n’était. Nous faisons face à une pandémiepandémie. De nombreux pays n’ont qu’une courte fenêtrefenêtre d’opportunité pour empêcher un nombre beaucoup plus grand de personnes de passer du surpoids à l’obésité. Un engagement politique beaucoup plus fort est nécessaire pour transformer les régimes alimentaires au sein de systèmes alimentaires mondiaux durables et pour soutenir des stratégies globales qui améliorent la nutrition, l’activité physiquephysique et les environnements de vie des populations », concluent les chercheurs.

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