cette hypothèse scientifique fait froid dans le dos (mais elle est solide)

paultensor
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Sommes-nous seuls dans cet Univers ? C’est LA question que tout le monde se pose. Et malgré les progrès de nos technologies, les chercheurs ne sont toujours pas en mesure d’y apporter une réponse. Que faut-il en conclure ?

Depuis des années, des décennies même désormais, les astronomesastronomes cherchent des preuves de l’existence – passée ou présente -, quelque part dans notre vaste Univers, d’une forme de vie extraterrestre. Ils ont trouvé tellement d’étoiles, et autour d’elles, tellement de planètes, que beaucoup estiment inconcevable que la vie ne se soit pas développée en dehors de notre belle planète bleue. Mais jusqu’ici, personne n’a jamais rien trouvé. Alors, se pourrait-il que nos efforts restent vains ? Et si oui, quelles conclusions devrions-nous en tirer ?

Ce sont les questions essentielles que se sont posées des chercheurs du groupe Exoplanètes et Habitabilité de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH, Suisse), un groupe affilié à l’Institut Seti. L’organisme a pour mission, rappelons-le, « d’explorer, de comprendre et d’expliquer l’origine, la nature et la prévalenceprévalence de la vie dans l’Univers ». Le tout en finançant de nombreux programmes de recherche. Et celui détaillé par les chercheurs de l’ETH dans la revue The Astronomical Journal s’appuie sur une analyse statistique.

Combien de planètes observer pour savoir enfin s’il y a de la vie dans l’Univers ?

Leur conclusion est la suivante. Si les scientifiques examinaient 40 à 80 exoplanètes et obtenaient un résultat « parfait » de non-détection, ils pourraient conclure avec certitude que moins de 10 à 20 % des planètes similaires abritent la vie. Triste perspective ? Pas tout à fait. Parce que, rien que dans la Voie lactée, ces 10 % correspondraient toujours à environ 10 milliards de planètes potentiellement habitées. Une perspective nouvelle, sans aucun doute, en revanche. Parce que jusqu’ici, les scientifiques peinaient à fixer une limite supérieure à la prévalence de la vie dans l’Univers.

Mais pour y arriver, encore faut-il être capable d’obtenir le résultat « parfait » en question. Car toute observation arrive avec son lot d’incertitudes. « Il ne s’agit pas seulement du nombre de planètes que nous observons, mais aussi de poser les bonnes questions et de déterminer avec quelle confiance nous pouvons voir ou non ce que nous recherchons, explique Daniel Angerhausen, physicienphysicien Si nous ne sommes pas prudents et si nous sommes trop confiants dans notre capacité à identifier la vie, même une étude à grande échelle pourrait conduire à des résultats trompeurs ».

Y a-t-il de la vie dans le voisinage galactique de la Terre ?

Prenons l’exemple de celle que les astronomes appellent l’incertitude d’échantillon. Elle est supposée introduire un biais dans les échantillons observés. Par exemple, si des planètes non représentatives sont incluses alors qu’elles ne répondent pas à certaines conditions convenues pour la présence de vie. Pour lever ce type d’incertitude, les chercheurs estiment qu’il ne doit pas se poser des questions générales comme de savoir combien de planètes abritent la vie, mais plutôt des questions très précises comme de savoir quelle fraction des planètes rocheusesplanètes rocheuses dans la zone habitable d’un système présente des traces évidentes de vapeur d’eau, d’oxygène et de méthane.

L’humanité pourrait bientôt détecter des planètes transformées par des extraterrestres !

Autant de recommandations que les chercheurs de l’ETH Zurich ne manqueront pas se s’appliquer. Ils dirigent en effet le projet Large Interferometer For Exoplanets (Life) dont l’objectif est de sonder des dizaines d’exoplanètes similaires à la Terre en matière de massemasse, de rayon et de température. L’instrument devrait renvoyer des informations cruciales sur leur atmosphèreatmosphère. Peut-être des traces d’eau, d’oxygène ou d’autres biosignatures qui trahiraient la présence d’une forme de vie. Et selon les astronomes, le nombre d’observations prévu avec Life sera suffisamment important pour tirer des conclusions significatives sur la prévalence de la vie, au moins dans le voisinage galactique de la Terre. « Une seule détection positive changerait tout, conclut Daniel Angerhausen, mais même si nous ne trouvons pas de vie, nous pourrons enfin quantifier la rareté – ou la fréquencefréquence – des planètes présentant des biosignatures détectables ».

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