Aux États-Unis, l’administration Trump semble avoir déclaré la guerre à la science. Et sans aller aussi loin, un baromètrebaromètre publié en octobre dernier par l’Agence de la transition écologique (AdemeAdeme) révélait que 30 % des Français pensent que le réchauffement climatique est dû à un phénomène naturel.
C’est dans ce contexte de défiance, qu’à l’initiative de Sophie Panonacle, députée de la Gironde et présidente du bureau du Conseil national de la mer et des littoraux et du Comité national du trait de côte, des députés, des sénateurs et des députés européens français lancent aujourd’hui « L’appel de Nice : la science au secours de l’océan ».
L’appel des députés et des sénateurs pour sauver l’océan grâce à la science
« [Les océans] nous nourrissent, nous soignent et protègent nos vies. [Or] nous tournons le dosdos à la mer, par crainte ou indifférence. L’océan est la condition sine qua non de notre avenir sur terreterre. En le condamnant, nous nous condamnons. Pourtant, force est de constater que nous lui faisons subir les pires maux : pollution par les plastiquesplastiques, acidification par le CO2 et surexploitation des ressources. Dans ce contexte, il est urgent d’apporter à l’océan des soins vitaux. Ce défi immense mobilise une armée de l’ombre : la communauté des scientifiques , rappellent les 102 élus signataires. [La] parole [des chercheurs] doit compter, plus que jamais, dans nos débats. Toutes les décisions politiques nationales et internationales qui pourraient avoir un impact et des répercussions sur la protection de l’océan et sa biodiversitébiodiversité doivent être fondées sur la science. »
Espérons que le One Ocean Science Congress, qui aura lieu à Nice du 3 au 6 juin, en amont de la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan, sera l’occasion de faire entendre la voix de 2 000 scientifiques venus du monde entier…