L’ensemencement des nuages est une technique controversée qui permet de provoquer de la pluie ou de la neige lorsqu’il en manque. C’est à Greylock, dans le Massachusetts (États-Unis), que de la neige artificielle a été créée pour la première fois le 13 novembre 1946.
Alors que le nord-est des États-Unis subissait une sécheresse importante, des scientifiques situés dans l’État de New York ont cherché un moyen d’influencer les nuages afin de faire tomber davantage de précipitations. Après avoir fait des essais en laboratoire, le scientifique Vincent Schaefer, qui travaillait pour General Electric, a envoyé 2,5 kilogrammeskilogrammes d’un mélange composé d’iodure d’argentargent et de dioxyde de carbone dans l’atmosphèreatmosphère le 13 novembre 1946.
Ce mélange congelé a été dispersé sur près de 100 kilomètres dans les nuages à une altitude de 4 200 mètres, au-dessus du mont Greylock notamment. L’objectif était que ces particules agissent comme des noyaux permettant à l’eau surfondue de se transformer en cristaux de glace.
L’essai a été fructueux puisque de la neige s’est formée et est tombée à une altitude de 900 mètres avant de s’évaporer. Elle n’est donc pas tombée au sol comme espéré, mais pour la première fois, de véritables précipitations artificielles ont été créées avec l’intervention de l’Homme.
De la guerre… aux stations de ski
L’idée de cette neige artificielle provenait des expériences réalisées sur le brouillardbrouillard, réalisées pendant la Seconde Guerre mondiale : l’objectif était alors d’empêcher les navires ennemis d’avancer. De nos jours, malgré la controverse environnementale associée à la neige artificielle et ses résultats assez variables (jamais certains), le même mécanisme est utilisé par certaines stations de montagne pour créer de la neige lorsqu’il n’y en a pas assez sur les pistes pour les skieurs. En France, les premiers essais visant à ensemencer des nuages pour créer des précipitations datent de mai 1949.
