La compagnie américaine Varda Space a publié une magnifique vidéo de la rentrée atmosphérique de sa capsule spatiale W-series 2. Derrière cette mission particulière, les recherches autour de possibles usines pharmaceutiques en orbite et ce n’est pas tout ! On fait le point.
La petite capsule spatiale avait passé près de six semaines en orbite basse avant de redescendre sur Terre et d’atterrir dans le bush australien du site de Koonibba. Derrière cette mission, on retrouve l’entreprise Varda Space dont le but est de fournir ni plus ni moins qu’un service d’usine spatiale !
La mission W-2 a décollé dans un vol SpaceX le 14 janvier dernier. La capsule, attachée à une plateforme satellite fournie par Rocket Lab, entreprise américaine qui développe les fusées Electronfusées Electron et Neutron. La mission a passé six semaines en orbite basse avant d’être désorbitée le 27 février. Une fois séparée de la plateforme satellite, la capsule a traversé notre atmosphèreatmosphère en déclenchant un déluge de feu mais a survécu. Elle a fini sa descente sous parachuteparachute avant d’être récupérée.
La rentrée atmosphérique vue par la capsule W2 : magnifique ! © Varda Space
Les futures usines spatiales de l’industrie pharmaceutique
À bord de la capsule se trouvait un spectromètre du laboratoire de recherche de l’US Air Force et un réacteur pharmaceutique qui a été testé dans le but de montrer que Varda peut produire des moléculesmolécules en microgravitémicrogravité qui peuvent avoir un certain intérêt dans l’industrie pharmaceutique.
Il s’agissait de la seconde mission de Varda Space. Une première capsule avait passé plusieurs mois en orbite entre 2023 et 2024. Une troisième capsule (W-3) a décollé le 15 mars avec SpaceXSpaceX pour une nouvelle mission de démonstration technologique.
Rentrée atmosphérique
Les images et données provenant de ce type de mission sont très instructives ! Pendant sa rentrée atmosphérique, la vitessevitesse de la capsule a dépassé Mach 25, soit 25 fois la vitesse du son ! Avec une telle céléritécélérité, les frottements d’air chauffent tellement que les bords de la capsule brûlent. Mais l’intérieur de la capsule est protégé par un bouclier thermique. Les données de la descente serviront aussi à développer des technologies pour les vols hypersoniques.