La prochaine génération de chatbots risque de vous connaître mieux que vous vous connaissez vous-même, grâce à un accès à vos données. C’est le cas pour Google Gemini, qui a désormais accès à votre historique de recherche.
GoogleGoogle est devenu le moteur de recherche le plus utilisé au monde, et en sait long sur chacun de nous. Depuis plusieurs décennies, la moindre question passe par lui. Nous lui indiquons les sites que nous visitons, nos symptômessymptômes médicaux, les actualités qui nous intéressent, nos avis politiques, et même nos idées intrusives. Et désormais, le chatbot Gemini pourra avoir accès à cette manne d’informations.
Google vient d’annoncer Gemini avec personnalisation, un tout nouveau mode basé sur le modèle de raisonnement Gemini 2.0 Flash Thinking. Désormais, avant de répondre, le chatbot pourra consulter votre historique de recherche pour obtenir un meilleur contexte et fournir des réponses plus personnalisées. Le chatbot n’accédera à vos données que lorsqu’il jugera que c’est pertinent, et vous indiquera quelle source de données il a utilisé.
Gemini pourrait bientôt avoir accès à toutes vos données
Cette version personnalisée du chatbot ne se limitera pas à l’historique du moteur de recherche. Google indique que dans les prochains mois il pourra utiliser les données d’autres applicationsapplications de la firme, notamment Photos et YouTubeYouTube. Il saura alors ce que vous regardez, et pourra identifier les personnes que vous fréquentez. On imagine qu’il pourrait par la suite aussi utiliser la messageriemessagerie, l’agenda, les contacts… Et si vous possédez un smartphone AndroidAndroid, ou Google Maps sur un iPhone, il risque même de savoir quels lieux vous fréquentez.
Heureusement, cette fonction est optionnelle, tout du moins pour l’instant. Il faut choisir le modèle « Personnalisation (expérimental) » dans Gemini, puis autoriser la connexion entre Gemini et votre historique. Ce nouveau modèle est accessible avec ou sans abonnement. Toutefois, à l’heure actuelle il n’est pas disponible en France, ni dans l’ensemble de l’Espace économique européen ainsi que la Suisse et le Royaume-Uni, à moins de passer par un VPN.
