Galápagos : les îles enchantées

paultensor
Lecture en 8 min
À propos des liens affiliés : Sur ce site, certains liens sont affiliés. Cela signifie que si vous cliquez et effectuez un achat, je peux recevoir une petite commission, sans frais supplémentaires pour vous. Je m’engage à recommander uniquement des produits et services que j’ai testés ou qui reflètent des standards de qualité élevés. Ces contributions me permettent de maintenir ce site et de continuer à partager du contenu qui vous est utile. Merci pour votre confiance et votre soutien !

Lorsque les navigateurs espagnols découvrent l’archipel des Galápagos dans la première moitié du XVIè siècle, bien après les Incas, ils nomment ces îles lointaines « Las encantadas » (les îles enchantées) en raison des brumes matinales qui les enveloppent. Très vite, elles deviennent un repère de pirates et de boucaniers anglais, français et hollandais venus harceler les galions espagnols. Voyage dans le sillage de Charles Darwin, au coeur d’un paradis écologique unique au monde.

Un archipel sauvage sous le ciel des Galápagos

Situé au large de l’Équateur à environ 1 000 kilomètres des côtes, à la confluence de trois courants océaniques, dont le courant froid de Humboldt qui prend naissance au large de l’Antarctique, l’archipel des Îles Galápagos est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1978 et a été désigné comme Réserve de biosphère par l’organisation onusienne en 1984. Il est composé de 19 îles et de plusieurs dizaines d’îlots soumis à une activité volcanique intense qui provoque des éruptions régulières, à l’instar du volcan Wolf dans le nord de l’île d’Isabela en janvier 2022. L’isolement géographique, l’activité sismique toujours active et le volcanismevolcanisme de point chaudpoint chaud à la jonction de plusieurs plaques tectoniquesplaques tectoniques illustrent le processus qui a formé ces îles pendant des millions d’années et entraîné le développement de nombreuses espècesespèces indépendamment de toute influence extérieure : tortuetortue géante, iguane terrestre et marin, fou à pieds bleus, grande frégate, mouette à queue fourchue, tortue marinetortue marine, lézard de lavelave, pigeon et pinsonpinson des Galápagos, scalesia, cactus candélabre, carex, fougèresfougères arborescentes, coton de Darwin.

Dans les îles refuges

Sur la pointe orientale de San Cristóbal à Punta Pitt, les falaises sculptées dans le tuf volcaniquetuf volcanique résonnent des cris des fous à pieds rougesfous à pieds rouges. Des mouettes à queue arondearonde, reconnaissables à leurs grands yeuxyeux noirs cerclés de rouge, dansent frénétiquement dans un ciel sans nuagesnuages. Au-delà des buissons et des épineux, les fous à pieds bleus nichent sur le sol dans des zones ouvertes et rocheuses. Quelques milles nautiques plus au sud, l’île Española abrite des lézards, des tortues géantes et des albatros qui viennent se reproduire dans les champs de lave. Plus au nord, face au ventvent, l’île de Santa Fé et sa forêt de cactus opuntia sont le refuge des iguanes terrestres jaunes, l’une des trois espèces endémiquesendémiques de l’archipel.

Doté d’une crête sur le dosdos et d’une queue épineuse, l’iguane ressemble à un petit dragon. HerbivoreHerbivore il se nourrit principalement de fruits et de coussinets de figuefigue de barbarie. Dans l’île voisine de Santa Cruz, les eaux turquoises de Tortua Bay offrent un milieu favorable aux iguanes marins et aux petits pinsons au plumage noir et brun. Dans la ville animée de Puerto Aroya, la station de recherche Darwin accueille l’unique centre d’élevage de tortues géantes des Galápagostortues géantes des Galápagos.

Charles Darwin, explorateur du vivant

En 1831, un jeune naturaliste curieux et enthousiaste, Charles DarwinCharles Darwin, embarque à bord du HMS Beagle pour un tour du monde qui marquera l’histoire de la science. Le navire a pour mission principale d’améliorer la cartographie des côtes. Darwin explore les îles Galápagos en 1835. Il étudie durant cinq semaines de nombreuses espèces végétales et animales, en particulier les différentes espèces de pinsons endémiques. Ses études seront déterminantes pour la science et lui permettront d’élaborer sa fameuse théorie de l’évolutionthéorie de l’évolution des espèces. Dans son ouvrage « L’origine des espèces », publié en Angleterre en 1859, Darwin révolutionne l’histoire de la vie. Il affirme qu’il existe un processus de sélection naturellesélection naturelle chez toutes les espèces vivantes et que pour survivre elles doivent se transformer et s’adapter aux variations de leur environnement. La première édition du livre est saluée par l’ensemble de la communauté scientifique et devient un succès international.

Pour une préservation durable des espèces et de la biodiversité

Pour préserver la faunefaune et la flore indigènesindigènes de l’influence humaine, le gouvernement équatorien crée en 1959 le parc national des îles Galápagos couvrant la totalité de l’archipel, à l’exception des quelques zones urbaines dont l’étendue est limitée. Plus tard, en 1986, afin d’étendre cette protection à l’ensemble de la biodiversitébiodiversité marine, il crée la réserve marine. En janvier 2022, l’Équateur a élargi la réserve marine entourant l’archipel des Galápagos de 60 000 km2 pour atteindre désormais 198 000 km2. Au-delà des mesures inédites visant à protéger la biodiversité, les îles Galápagos sont confrontées à un enjeu environnemental majeur. En effet, la pêchepêche illégale, l’arrivée d’espèces non indigènes, le dérèglement climatique et les demandes croissantes des touristes menacent les écosystèmesécosystèmes fragiles de ces îles et les personnes qui en dépendent pour se nourrir et vivre.

– Le regard de l’explorateur –

Au loin, la terreterre se rapproche. Sous la ligne imaginaire de l’équateur, les rayons du soleilsoleil tombent verticalement comme une pluie de lames pénétrantes. La lumièrelumière inonde l’océan Pacifique d’un indigo profond. Pointée vers la côte, l’étrave du navire brise les vaguesvagues en direction de l’île de San Cristóbal, la plus ancienne et la plus orientale des îles Galápagos. Dans le ciel, une escadrille d’ailes sauvages l’élance entre les vents alizésalizés et les soupirs des volcans. Sous le ciel brûlant des Galápagos, une colonie d’otaries se prélasse, tandis que sur les plages éclatantes, les frégates s’adonnent à leur parade amoureuse. Pour séduire sa partenaire, le mâle gonfle sa poche rouge et fait vibrer son sac gulairesac gulaire, lançant à l’airair un appel aussi sonore que majestueux.
 

Un mail, un retour, votre ressenti sera très apprécié… Ce lieu nous l’avons rêvé pour vous et il ne prend vie qu’à travers vos regards, vos émotions, vos retours, votre fidélité. Alors entrez, explorez, rêvez — aussi souvent que possible. Vous y êtes toujours attendus, car l’exploration ne fait que commencer. Vos retours m’intéressent vivement, cet espace est unique, très confidentiel.

Ecrivez-moi, j’attends vos retours avec impatience : Agnès BuginAgnès Bugin, Directrice de la communication, [email protected]

Partager cet article