Severe Weather Europe vient de publier son analyse sur l’influence possible de La Niña sur notre printemps météorologique en Europe : les mois de mars, avril et mai seront probablement marqués par une météo typique d’une phase La Niña.
Le phénomène climatique La Niña s’est mis en place en janvier et devrait se terminer très rapidement, d’ici mars ou bien avril au plus tard. L’impact de La NiñaLa Niña est certain sur la météométéo des continents américains et africains, mais il est bien moins compris sur le continent européen. Cependant, d’une façon globale, « lors d’un épisode La Niña marqué, on constate en général des situations anticycloniques sur le proche Atlantique plus fréquentes que la normale. Cela peut alors se traduire par des conditions plus sèches que la normale sur l’Europe de l’Ouest », précise Météo France. Or, cette année, La Niña est très faible.
Severe Weather Europe a tout de même tenté d’évaluer les conséquences de La Niña sur la météo des prochains mois : le phénomène aura-t-il un impact sur le temps que nous allons connaître au printemps ? « Il est en général assez dur de percevoir les effets de La Niña sur la météo en Europe, mais les dernières prévisions météo montrent une signature claire de La Niña », explique le site.
Vers un temps enfin plus sec au printemps
Après étude des prévisions des deux principaux modèles météo ECMWF et UKMO, Severe Weather Europe estime que les conditions météo dominantes en mars, avril et mai 2025 seront marquées par :
- des températures plus élevées que la normale sur tout le continent européen, surtout en Europe du Nord ;
- un temps très sec au centre de l’Europe, probablement aussi plus sec que la normale en France, même si les prévisions sont plus incertaines en ce qui concerne l’ouest de l’Europe (dont notre pays fait partie). Aucun signal en revanche concernant les précipitations du sud-est de la France ;
- des chutes de neige plus faibles que la normale sur tous les massifs européens.
Ces conditions météo, si elles se vérifient ces prochains mois, correspondent globalement à ce que les météorologuesmétéorologues ont pu observer en Europe lors des précédentes phases La Niña.
