Ce que Black Mirror vous montrait comme fiction dans l’USS Callister est déjà vendu 130 000 € !

paultensor
Lecture en 5 min
À propos des liens affiliés : Sur ce site, certains liens sont affiliés. Cela signifie que si vous cliquez et effectuez un achat, je peux recevoir une petite commission, sans frais supplémentaires pour vous. Je m’engage à recommander uniquement des produits et services que j’ai testés ou qui reflètent des standards de qualité élevés. Ces contributions me permettent de maintenir ce site et de continuer à partager du contenu qui vous est utile. Merci pour votre confiance et votre soutien !

Clones, jumeaux, doubles, appelez-les comme vous voulez, mais bientôt ces versions numériques de nous-mêmes pourraient bien devenir une généralité. Pour le meilleur et pour le pire ?

Black Mirror s’apprête à revenir pour une septième saisonsaison sur NetflixNetflix et, pour la première fois dans l’histoire de la série, l’un de ses épisodes sera une suite.

Élu parmi les meilleurs épisodes par les fans et la critique, USS Callister (S4E1) met en scène un développeur de jeux vidéo qui crée des clonesclones virtuels de ses collègues pour se venger chaque soir de toutes les petites humiliations vécues au bureau. Discret et transparenttransparent dans la vraie vie, il y devient un capitaine de vaisseau tyrannique et sans cœur.

Bande-annonce « USS Callister ». © Netflix, YouTube

Si un tel projet ne nous dit rien qui vaille, le clonageclonage numériquenumérique a déjà bel et bien commencé. Et ses applications pourraient s’avérer plus utiles et moins cruelles que celle imaginée par Black Mirror.

Bande-annonce Black Mirror – Saison 7. © Netflix, YouTube

Gagner plus en travaillant moins, en envoyant nos clones au turbin

Animé par l’idée de laisser aux humains plus de temps libre pour se consacrer à des activités créatives plutôt que de le perdre dans des tâches sans intérêt, le Japonais Kazutaka Yonekura a imaginé des clones numériques ultra réalistes capables de nous remplacer en e-meetings ou en entretien d’embauche. Si le coût d’un clone est actuellement encore très élevé (130 000 €), une telle démocratisation ouvre un champ des possibles intéressant. Gagner plus en travaillant moins, on est prêt à signer demain !

Et ce ne sont pas les influenceurs chinois qui diront le contraire. En Asie, certaines stars des réseaux sociauxréseaux sociaux n’hésitent pas à faire appel à leur double numérique pour assurer une présence en ligne 24h/24, créer du contenu live non-stop et générer ainsi des revenus bien plus conséquents. 

Le clonage virtuel, un remède face à la maladie et même la mort ?

Mais au-delà de l’aspect lucratif et un peu gadget, le clonage numérique représente une avancée médicale absolument majeure. Combiné à l’intelligence artificielle, le jumeau numérique d’un patient peut permettre d’anticiper la progression de la maladie, de tester des traitements, d’ajuster les protocolesprotocoles de soins et d’en évaluer les résultats ou encore, de tester des innovations thérapeutiques sans aucun risque.

Aussi antinomique que cela puisse paraître, les avatarsavatars sont aussi une solution pour redonner corps à des personnes qui n’en n’ont plus l’usage. Paralysée depuis des années suite à un accident vasculaire cérébralaccident vasculaire cérébral, une Américaine est parvenue à communiquer à nouveau grâce à un double numérique capable d’imiter sa propre voix ainsi que ses expressions faciales. 

Aux États-Unis et en Chine, certaines entreprises travaillent même à créer des clones numériques de personnes décédées grâce à des vidéos, des photos, des conversations ou des enregistrements vocaux des défunts afin de prolonger la vie après la mort. Un processus qui n’est pas sans rappeler un autre épisode de Black Mirror : « Bientôt de retour » (E2S1).

Face à ces avancées aussi fascinantes que vertigineuses et à mesure que les clones numériques sont de plus en plus sophistiqués, des questions éthiques se posent. Cette réplique exacte d’un être humain doit-elle en avoir les mêmes droits ? Doit-elle être traitée comme un humain ou comme un outil ? Qui devient propriétaire de toutes ces datas ultra personnelles ? L’avatar peut-il survivre à sa version humaine ? Autant de questions dont nous trouverons peut-être prochainement les réponses dans la saison 7 de Black Mirror et cette suite d’« USS Callister », diffusée dès le 10 avril sur Netflix.

Partager cet article