Ce classement étonnant des animaux les plus effrayants en dit long sur notre cerveau !

paultensor
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Quels sont les animaux qui nous font le plus peur ? Un tout nouveau classement révèle nos phobies les plus profondes et soulève quelques questions.

Avez-vous déjà ressenti un frisson en croisant le regard d’un serpent ou d’une araignée ? Vous n’êtes pas seul.

Une étude internationale inédite, publiée dans British Ecologycal Society, menée par une équipe française sur plus de 17 000 participants, vient de dévoiler un classement des animaux les plus effrayants à nos yeuxyeux.

Si, avec ses mâchoires capables de broyer un zèbre, le crocodile marin, Crocodylus porosusCrocodylus porosus, rafle la couronne de l’animal le plus terrifiant, quelques animaux peu dangereux pour l’Homme se sont glissés dans les premières places.

Dans ce top 10 des animaux classés les plus effrayants, il y en a un qui n’est absolument pas dangereux, on vous laisse essayer de le débusquer.

  1. Crocodile marin, Crocodylus porosus ;
  2. Alligator d’Amérique, Alligator mississippiensisAlligator mississippiensis ;
  3. Cobra indien, Naja naja ;
  4. Mocassin de Malaisie, Calloselasma rhodostoma ;
  5. Vipère ammodyte, Vipera ammodytes ;
  6. Crotale du Texas, Crotalus atrox ;
  7. PythonPython réticulé, Malayopython reticulatus ;
  8. Pholque phalangide, Pholcus phalangioides ;
  9. Vipère aspic, Vipera aspis ;
  10. Tricot rayé, Laticauda saintgironsi.

Des animaux peu dangereux considérés effrayants

L’intrus, c’est l’araignée Pholcus phalangioides. Totalement inoffensive et même incapable de percer la peau humaine, elle se hisse pourtant à la 8ᵉ place du classement. Elle devance ainsi d’une dizaine de places certains prédateurs comme le tigre ou le jaguar.

Sur les 184 espècesespèces évaluées dans l’étude, bon nombre d’animaux sont également sont victimes de jugements erronés. C’est le cas, par exemple, de la couleuvre d’Esculape, Zamenis longissimus, un serpent totalement inoffensif, qui se hisse à la 26ᵉ place, juste au-dessus de l’hippopotame, pourtant l’un des animaux les plus meurtriers d’Afrique.

« Il y a des animaux dangereux qui ne génèrent aucune crainte et, inversement, des animaux considérés comme inoffensifs, comme les chauves-sourischauves-souris, les araignées ou les serpents non venimeuxvenimeux, qui sont pourtant redoutés, explique Karl Zeller, écologueécologue-primatologue ayant participé à l’étude, dans un entretien avec le Muséum national d’histoire naturelleMuséum national d’histoire naturelle. Dans ce cas-là, l’explication rationnelle, évolutive, ne suffit pas ».

Mais pourquoi une telle erreur de jugement ?

Ce décalage entre la peur ressentie et le risque réel questionne. Faut-il y voir des peurs irrationnelles transmises de génération en génération, comme le suggèrent les auteurs de l’étude, ou des réflexes plus primitifs ? « Certaines théories, très en vogue depuis une quinzaine d’années, véhiculent l’idée que la peur des serpentspeur des serpents ou des araignées serait codée dans nos gènesgènes, qu’elle serait innée et biologique », poursuit Zeller.

Comment ne plus avoir peur des araignées ?

Les résultats d’une étude de 2017 avaient effectivement montré que les bébés présentaient des signes de stressstress en présence de ces animaux, impliquant que c’était une peur innée, mais cette théorie n’a pas fait l’unanimité chez les scientifiques. Pour eux, nos angoisses infondées sont davantage le produit d’une culture collective influencée par les récits, les films et les médias.

Pour le moment, la science n’a pas de réponse définitive à cette question. Ce décalage entre peur et danger réel reste un mystère, mais une chose est certaine : nos angoisses portent préjudice à de nombreuses espèces comme les araignées, souvent tuées sans raison alors qu’elles jouent un rôle crucial dans la régulation des populations d’insectesinsectes et contribuent à maintenir l’équilibre de nos écosystèmesécosystèmes.

 

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