Très fin et doté d’un écran dont les quatre bordures sont arrondies, le Motorola Edge 60 Fusion dispose de caractéristiques plutôt équilibrées pour un smartphone de sa gamme. Futura a un avis sur cette nouveauté vendue moins de 400 euros.
La société américaine Motorola fut la première à commercialiser un téléphone portable dans les années 1970. Sa division téléphonie mobile a été florissante jusqu’à la fin des années 2010. Puis, elle a changé de mains et est tombée sous le girongiron de Lenovo, c’est-à-dire la Chine. Un mélange des genres qui va certainement devenir étrange, avec la confrontation actuelle des deux pays sur les taxes douanières.
Alors si Motorola a perdu de sa superbe, la marque propose quelques smartphones qui se distinguent et valent le détour, du moins… pour le moment. C’est notamment le cas de son tout dernier Edge 60 Fusion. Le smartphone positionné dans le milieu de gamme s’en tire très bien, que ce soit au niveau du design, de ses finitions et de ses performances. Il est fin, très fin avec une épaisseur limitée à 8 mm.
Sur le dosdos, pas de verre, mais un revêtement très réussi et trois couleurscouleurs (gris, turquoise et rose) qui le met en valeur. Le smartphone se veut robuste avec un écran GorillaGorilla Glass 7i qui est censé encaisser les coups sans se briser.
Et c’est plus que nécessaire, car Motorola a utilisé une dalle OledOled (2 712 x 1 220 pixels) avec un écran de 6,67 pouces aux bordures incurvées sur tous les côtés. C’est ce type d’écran qui, lorsqu’il est fêlé, devient inutilisable en quelques semaines et qui coûte extrêmement cher à remplacer. Cette résistancerésistance aux chocs, doublée d’une certification à la norme militaire MIL-STD 810H, est donc un véritable atout.
La perfection, côté affichage !
Pour l’affichage, la marque a passé un partenariat avec Pantone, la marque américaine qui a créé les nuanciers pour l’imprimerie. Les couleurs restituées par l’écran sont donc validées par cette marque. On peut donc s’attendre à la perfection sur ce point précis. Le taux de rafraîchissement est dynamique et peut culminer à 120 HzHz, ce qui laisse suggérer un affichage fluide. Pour ce qui est de la machinerie, Motorola a opté pour la puce Dimensity 7300 de MediaTek. Elle est associée à 8 Go de mémoire vivemémoire vive. Cette combinaison a déjà été éprouvé sur d’autres smartphones produits en Chine et elle est suffisamment performante pour permettre de jouer en toute fluidité avec des jeux exigeant des configurations matérielles solidessolides. Rien à reprocher donc, de ce côté-là.
Un petit prix pour un bel équilibre
La batterie affiche une capacité de 5 200 mAh qui devrait garantir un peu plus d’une journée d’utilisation au mobile. Pour le moment, ce portrait-robot du Motorola Edge 60 FusionFusion semble le hisser vers le premium, même s’il est vendu 399 euros avec 256 Go de mémoire de stockage. Un tarif qui peut être réduit de 50 euros jusqu’au 24 avril si l’on fait l’acquisition de ce mobile chez Boulanger.
Comme c’est désormais la mode, difficile d’imaginer un smartphone, même de milieu de gamme qui ne proposerait pas un minimum d’intelligence artificielle embarquée. C’est le cas avec ce Motorola qui affiche une barre baptisée « motomoto ai », donnant accès à des coups de pouces de l’IA en cas de besoin. Peu invasive, elle permet de lancer l’enregistrement audio d’un événement via une simple commande vocale, ou bien de mémoriser un élément en prenant une photo, par exemple.
Un générateurgénérateur d’image est également de la partie. L’intelligence artificielle sait aussi résumer un ensemble de notifications. Pour ce qui est de l’interface, le smartphone, animé par AndroidAndroid, n’est pas pollué par une surcouche. C’est appréciable. Il n’y a que très peu d’applicationsapplications partenaires préinstallées, contrairement à ce que propose la concurrence chinoise.
Côté photos et vidéos, comme toujours avec des smartphones de cette gamme, il ne faut pas s’attendre à des miracles. On trouve un capteurcapteur principal grand-angle de 50 mégapixels. Un ultra grand-angle de 13 mégapixels est également présent. L’ensemble est épaulé par un capteur de lumièrelumière qui sert à équilibrer les couleurs et affiner l’exposition. Cette combinaison est censée délivrer des photos et vidéos correctes, mais en deçà de ce que peuvent proposer des smartphones premium coûtant au moins le double. Difficile de promettre la lunelune à ce tarif. À l’avant, c’est un capteur de 32 mégapixels qui est présent.
L’avis de Futura
On en a toujours pour son argentargent, et, dans le cas de ce Motorola Edge 60 Fusion, on en a déjà beaucoup. La combinaison choisie par la marque mise sur la polyvalence et le smartphone fait beaucoup penser au dernier-né de SamsungSamsung, le Galaxy A56, dont Futura a dressé le portrait dernièrement. La différence, c’est qu’en plus de ses finitions haut de gamme, le modèle de Samsung vient piocher dans les technologies de son smartphone vedette, le Galaxy S25. Le Motorola reste donc en dessous avec, lui aussi, un module photo correct. Il s’en tire tout de même très bien pour son tarif avec une ristourne qui peut l’amener à 349 euros.