des chercheurs ont mis au point un test de l’odorat qui pourrait révéler la maladie des années à l’avance !

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Pour détecter précocement les troubles cognitifs associés aux maladies neurodégénératives, la piste de l’odorat, déjà pressentie, se précise et pourrait s’avérer être un marqueur clé. Des chercheurs américains ont développé un test olfactif simple qui évalue la capacité à identifier et distinguer les odeurs, ce test permettrait d’intervenir bien avant l’apparition des symptômes.

 

 

Des chercheurs américains ont mis au point un nouveau test olfactif susceptible de révolutionner le dépistage des troubles cognitifs. Cette méthode simple permettrait d’identifier précocement les personnes à risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le dépistage des troubles cognitifs pourrait-il passer le nez ? C’est en tout cas ce que suggère une étude, publiée dans la revue Scientific Reports.

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Une équipe du Mass General Brigham de Boston, aux États-Unis, s’est particulièrement intéressée au dysfonctionnement olfactif comme signal d’alarme précoce pour diverses maladies neurodégénératives, comme AlzheimerAlzheimer ou Parkinson. Ils ont ainsi mis au point un test nommé « Aromha Brain Health Test » qu’ils ont soumis à des participants, certains souffrant de troubles cognitifs légers, d’autres non.

Le trouble de l’odorat, un marqueur de démence

Les chercheurs ont constaté que le fait d’identifier une odeur, de la mémoriser, ou de la dissocier d’une autre, diminuait avec l’âge. Par ailleurs, les adultes présentant des troubles cognitifs légers obtenaient des scores plus faibles en matièrematière de discrimination et d’identification des odeurs.

« Nos résultats suggèrent que les tests olfactifs pourraient être utilisés dans les contextes de recherche clinique chez les adultes âgés, pour prédire le risque de maladies neurodégénératives, expliquent les auteurs. Cela nous permettrait d’intervenir des années avant l’apparition des symptômessymptômes de perte de mémoire. »

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques avancent la piste olfactive comme un marqueur de démencedémence. En 2024, des chercheurs du CNRS précisaient que « 80 % des patients Alzheimer souffrent d’un trouble de l’odoratodorat, ce qui en fait un signal précoce de la maladie ».

 

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