Des traces de fuite humaine près de Pompéi révèlent une catastrophe plus ancienne et dramatique !

paultensor
Lecture en 3 min
À propos des liens affiliés : Sur ce site, certains liens sont affiliés. Cela signifie que si vous cliquez et effectuez un achat, je peux recevoir une petite commission, sans frais supplémentaires pour vous. Je m’engage à recommander uniquement des produits et services que j’ai testés ou qui reflètent des standards de qualité élevés. Ces contributions me permettent de maintenir ce site et de continuer à partager du contenu qui vous est utile. Merci pour votre confiance et votre soutien !

L’histoire éruptive du Vésuve et son impact sur les sociétés humaines ne se limite pas à la destruction de Pompéi en l’an 79. Des fouilles ont dévoilé des empreintes datant de 4 000 ans, témoignant d’une fuite précipitée de la population lors d’une précédente éruption.

Quand on parle de Pompéi, on pense immédiatement à l’éruption du VésuveVésuve en l’an 79 qui détruisit totalement cette ville du sud de l’Italie. Pourtant, une nouvelle étude révèle que ce dramatique épisode n’a pas été le premier dans l’histoire de la cité romaine.

Une éruption encore plus puissante il y a 4 000 ans

Des fouilles effectuées parallèlement à la constructionconstruction d’un pipelinepipeline à une dizaine de kilomètres de Pompéi, sur la localité de Casarzano, ont en effet dévoilé des empreintes de pas datant du début de l’âge du bronze. Il y a environ 4 000 ans, humains et animaux semblent ainsi avoir fui précipitamment. Les traces de leur fuite ont été imprimées dans un niveau de cendres tapissant alors le sol. Des données archéologiques qui ont été corrélées à de précédentes études portant sur des sédimentssédiments lacustreslacustres et indiquant que le Vésuve serait entré en éruption en l’an -1995. Connue sous le nom d’Avellino, cette éruption a produit de grandes quantités de pierres poncesponces et est considérée comme ayant été plus puissante que celle survenue 2 000 ans plus tard. Les communautés vivant à proximité du volcanvolcan semblent alors avoir été dévastées, les traces d’occupation humaine ayant à chaque fois été retrouvées enfouies sous plusieurs mètres de débris volcaniques.

Une région continuellement repeuplée malgré la menace volcanique

Ce ne sont cependant pas les premières empreintes associées à cet événement volcanique à avoir été découvertes. En 2001, les fouilles sur un village de l’âge du bronze, situé à Nola-Croce deldel Papa, ont révélé les traces d’une fuite massive des habitants au tout début d’une éruption. Si le devenir des personnes restera toujours une énigme, les recherches archéologiques menées sur la région suggèrent que ces terrains sont par la suite restés inoccupés pendant de nombreux siècles.

Ce ne fut semble-t-il pas le cas de Casarzano, qui montre une réoccupation au moins dès -1200. Malgré la menace volcanique, la région de Pompéi a donc connu une occupation quasi continue au fil du temps. Aujourd’hui, Naples, qui se trouve à proximité immédiate du volcan, est d’ailleurs la métropole la plus peuplée du sud de l’Italie.

Partager cet article