ils ont créé une pile nucléaire sans danger qui peut durer des millénaires !

paultensor
Lecture en 3 min
À propos des liens affiliés : Sur ce site, certains liens sont affiliés. Cela signifie que si vous cliquez et effectuez un achat, je peux recevoir une petite commission, sans frais supplémentaires pour vous. Je m’engage à recommander uniquement des produits et services que j’ai testés ou qui reflètent des standards de qualité élevés. Ces contributions me permettent de maintenir ce site et de continuer à partager du contenu qui vous est utile. Merci pour votre confiance et votre soutien !

Des chercheurs coréens viennent de créer une batterie atomique d’un nouveau genre, beaucoup plus sûre. Basée sur le carbone 14, elle pourrait théoriquement fonctionner pendant des millénaires.

Certains appareils nécessitent des batteries très longue duréedurée, qui pourront les alimenter pendant des années, voire des décennies. Par exemple, les pacemakerspacemakers. Certains, au début, étaient alimentés par des batteries atomiques, mais ils avaient besoin d’un blindage épais pour protéger son porteur des radiations. De nos jours, ils utilisent une pile au lithiumlithium, mais celle-ci doit être changée par intervention chirurgicale tous les cinq à dix ans.

Des chercheurs du Daegu Gyeongbuk Institute of Science & Technology viennent de créer une batterie atomique beaucoup plus sûre, qu’ils présentent cette semaine à la conférence ACS Spring 2025. Si les batteries atomiques n’ont rien de nouveau, celle-ci diffère des autres. Elle fait appel au carbonecarbone 14, un radioisotoperadioisotope du carbone qui émet exclusivement des particules bêtabêta. Même si le carbone 14 est aussi un déchet nucléaire, il est déjà abondant dans la nature et présent dans le corps humain. Cela rend la batterie beaucoup plus sûre.

Une batterie qui pourrait durer des millénaires

Il s’agit d’un générateur bêtavoltaïquegénérateur bêtavoltaïque, où les particules bêta émises par le carbone 14 frappent un semi-conducteursemi-conducteur qui les transforme en électricité. Dans le cas présent, le semi-conducteur est composé de dioxyde de titanedioxyde de titane, recouvert d’un colorant à base de ruthéniumruthénium. L’interaction avec les rayons bêta crée une avalancheavalanche d’électronsélectrons, qui traverse le colorant pour être collectée par le semi-conducteur. Cette batterie a une densité énergétique de 20,75 nanowatts par centimètre carré. C’est très peu. Mais la demi-viedemi-vie du carbone 14 étant de 5 730 ans, une telle batterie pourrait théoriquement durer des millénaires.

Le voltage très faible limiterait son utilité à des cas spécifiques, comme l’alimentation de certains capteurscapteurs. Toutefois, elle pourrait être utilisée pour charger un condensateurcondensateur et ainsi alimenter d’autres appareils qui nécessitent plus d’énergieénergie, mais uniquement par intermittence. En l’état, cette batterie ne convertit qu’une très faible partie de la radioactivitéradioactivité. Les chercheurs pensent qu’en optimisant la forme de l’émetteur, en combinaison avec des absorbeurs de rayons bêta plus efficaces, les performances de cette batterie pourraient augmenter sensiblement.

Partager cet article