En Ukraine, en cas de capture par les forces russes, les drones ukrainiens infectent les ordinateurs ennemis avec des malwares. Cette nouvelle astuce permet d’éviter que l’adversaire en sache plus sur les technologies embarquées sur ces nouveaux drones d’attaque.
Consommés par milliers, les drones FPV sont devenus les nouvelles munitions en Ukraine. Faute de quantité d’obus suffisante, ils permettent aux Ukrainiens de frapper précisément l’ennemi et terroriser les soldats russes qui peuvent être ciblés individuellement. Il s’agit des engins mortifères qui évoluent le plus sur le terrain, avec presque toutes les semaines de nouveaux modèles, des mesures pour les contrer et des mises à jour pour contrer ces contre-mesures. Ainsi, pour passer outre les systèmes de brouillage, la fibre optique qui se déroule à l’arrière des drones est devenue la norme. Les Ukrainiens ont trouvé la parade en remontant les fils pour frapper les opérateurs.
Les forces ukrainiennes viennent d’imaginer un nouveau stratagème lorsque l’un de leurs nouveaux drones a failli à sa mission et tombe dans les mains de l’ennemi. Alors que les services techniques russes cherchent systématiquement à prélever les secrets de fabrication des drones ou collecter leurs données, selon Forbes certains appareils sont piégés. Une fois connecté à un ordinateur, ils injectent une charge viralecharge virale.
Conserver l’avance technologique
Et cette pratique contamine de plus en plus de postes informatiques de l’armée russe, selon les informations de Forbes. Les conséquences sur l’ordinateur semblent assez rudimentaires. Au mieux, le malware détruit le port USB ou empêche un ordinateur portable d’être rechargé. Au pire, le drone se réactive pour envoyer sa position et donc celle de l’équipe russe, ce qui la met en danger si elle se trouve à portée des armes ukrainiennes.
Dans tous les cas, ce procédé, s’il n’est pas dévastateur pour les ordinateurs, empêche les forces russes de collecter des données sur les nouveautés intégrées à ces drones. Une contrariété qui donne un petit coup d’avance aux Ukrainiens avant que la réplique technologique russe ne soit mise au point et déployée.